La Commission européenne a adopté de nouvelles règles sur les finances publiques, où chaque État pourra définir sa propre trajectoire budgétaire en étant moins contraint par le strict Pacte de stabilité.
En échange de cette plus grande liberté, les États seront plus surveillés sur le respect de leurs engagements et les sanctions plus crédibles. Ni Paris ni Berlin ne sont satisfaits, et s’opposent sur l’automaticité des sanctions en cas de dérapage.
« Le Pacte de stabilité n’est pas assoupli, mais il est rendu plus réaliste, donc crédible, donc in fine plus efficace pour la réduction des dettes publiques », estime le commissaire à l’Économie, Paolo Gentiloni.
La feuille de route budgétaire de la France transmise à Bruxelles table sur un rendement net de 17 milliards d’euros dès 2027. Bien plus que les chiffres avancés jusque-là.
(D’après Les Échos)